Football Coupe de France
Il est, cette saison, conseillé aux supporters de Paillencourt d’avoir les nerfs solides ! Ses trois victoires en Coupe de France, leur équipe les a obtenues de haute lutte. La preuve qu’elle est encore prête à défendre chèrement sa peau en championnat…
À l’occasion du premier tour, Neuville-Saint-Rémy, promue en Promotion excellence et victorieuse de la Coupe du Cambrésis Debruycker, avait la faveur des pronostics. Et pourtant… « La saison passée, nous avons joué trois fois cette équipe et ne nous sommes inclinés qu’à une seule reprise, explique l’entraîneur paillencourtois Cédric Mollet. C’est une équipe qui, comme nous, essaie de développer du jeu. Ce qui nous convient bien. » Et Paillencourt s’est imposée 2-1.
Face à Lecluse (2e div.), ensuite, leur tâche semblait moins difficile. « Sauf que je préfère affronter Neuville que Lecluse, ajoute le technicien. Cette équipe développe un jeu essentiellement basé sur l’impact physique et ce n’est pas vraiment notre point fort. » Une rencontre pourtant remportée 0-1 après prolongation.
Enfin, au menu de ce 3e tour, dimanche, figurait donc Cousolre, une Première division (Avesnois) comme elle. Menée 0-1, Paillencourtois arrachait l’égalisation dans les arrêts de jeu. Et s’imposait à quelques minutes de la fin. Et tant pis si ce but du 2-1 a été entaché par un hors-jeu flagrant que l’arbitre de touche n’a pas signalé. Si une équipe veut réaliser une bonne saison, il lui faut une bonne dose de talent et un soupçon de chance. Deux ingrédients dont ne manque à priori pas l’équipe de Cédric Mollet…
EMMANUEL DEFER (CLP)