Le Bassin rond poursuit sa mue : il sera prêt pour l’été « La voix Du Nord »
Lors d’une visite de chantier vendredi matin, les maires des deux communes concernées dans le Cambrésis – Estrun et Paillencourt – ont fait le point sur ce chantier majeur de l’année porté par deux agglos, les VNF et la Région, qui va donner cet été une tout autre allure au site.
Vendredi 16 avril, au beau milieu du chantier de la future voie douce, le maire d’Estrun Jean-Luc Fasciaux affichait le même sourire que ce jour de novembre 2019, où il présenta à la salle polyvalente de la commune, le projet de valorisation touristique du Bassin rond. Et ça s’explique : ce projet, qui a longtemps tourné… en rond et surmonté bien des obstacles, devrait arriver à son terme d’ici peu. Avant l’été sans doute pour permettre aux touristes d’en profiter dès les vacances scolaires, indiquait sur place François Pesant, chargé d’opérations chez Cible VRD, le bureau d’études en charge du dossier.
Ce projet est singulier car il associe deux agglos – la Porte du Hainaut et la communauté d’agglomération de Cambrai (CAC) –, trois communes – Paillencourt, Estrun et Bouchain –, la Région, « qui met 450 000 € », précise sa représentante Nathalie Drobinoha, et bien sûr Les Voies navigables de France (VNF).
« Pas un deuxième Val Joly »
Le coût (700 000 € rien que pour les deux parties « cambrésiennes ») est à la hauteur des ambitions : créer autour du bassin une voie de cheminement doux de 4,8 km, entre sable et enrobé, reliant les trois communes et que se partageront vélos et piétons. Entamés il y a deux semaines, les travaux avancent à grands pas, tant à Estrun qu’à Paillencourt, où s’est également rendu le maire Fabrice Lefebvre vendredi matin.
Sans attendre la fin de l’aménagement de voirie, les deux élus ont annoncé la suite : projet de parcours santé pour l’un (côté Paillencourt, en face du restaurant L’Escale), mini-office de tourisme et musée de la batellerie sur l’eau pour l’autre (côté Estrun). Autour de ce futur chemin, ce n’est finalement que le début d’une nouvelle vie, plus dynamique, plus touristique aussi. « Mais pas question d’en faire un deuxième Val Joly, prévient Jean-Luc Fasciaux. On veut garder ce côté sauvage et authentique. » Le Bassin rond change de visage mais ne veut pas se dénaturer.